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Zarathiste Kuruk Zéphyr - Clans Vigesciens

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Kuruk Zéphyr
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Kuruk Zéphyr

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AcrobatiesSurvieArts et artisanatDéterminationCorps à corpsIntimidationMédecine et soinsSavoir et cultureComédieNégociationCharismeSéductionVigilanceEmpathieCombat à distanceManoeuvreRésistanceNature et dressage

Né(e) en 1992-06-06
Vigescien
Clans Vigesciens
Zarathiste Kuruk Zéphyr
Possessions et familiers :
Kuruk porte une épaulière gauche, un morceau de tissu noir accroché à son bras droit pouvant faire office de cache œil, un cimeterre du désert long et lourd à la hanche, une cordelette avec dent de chancreux au cou et une bague d'acier à son annulaire droit.
Description physique
Kuruk est plus grand qu'un silkien mais plus petit que la moyenne vigescienne. Il est trapu, sa carrure est impressionnante, ses muscles sont puissants et massifs. Sa peau est grise, et plus douce que la majorité des vigesciens.
Son visage est disgracieux. Ses oreilles en pointe sont abîmées, son nez épaté et retroussé à la fois, 4 dents dépassent fortement de sa bouche et il ne peut la fermer complètement à cause de ça. Ses cheveux qu'il laisse long, ne poussent pas partout sur son crâne, ses sourcils sont touffus et longs, se rejoignant presque. Son front court est volontaire et apporte parfois une ombre à ses yeux. Une barbe noire rallie ses cheveux de part et d'autre de son visage. Ses yeux sont encore ce qu'il a de plus particulier, bleus à l'origine, son œil gauche est désormais recouvert d'un nuage blanc et son œil droit est bleu avec une petite tache blanche en son centre. S'il n'y prend pas garde, son intolérance à la forte luminosité peut faire éclater des vaisseaux dans le blanc de l’œil et ses yeux se couvrent alors d'un voile rouge. Il peut porter un cache œil pour son œil gauche. Et il a souvent un bandeau qu'il utilise dès qu'il peut pour reposer ses yeux du soleil notamment lors de méditations. Il n'aime pas vraiment se trouver en plein soleil et se tiendra plutôt dans l'ombre. Il voit plutôt bien la nuit ou dans des ambiances sombres mais en plein jour sa vision est moindre. Sans protection, sous le soleil, il est globalement aveuglé et a une heure ou deux de répit avant de souffrir de douleurs et ne plus voir grand-chose du tout.
Son corps est couvert de cicatrices plus ou moins grandes et profondes. Ses mains ont la particularité d'être plus douces et fines que d'autres vigesciens. Bien que peu de gens le sachent.
Sa voix, reconnaissable, est grave. Il chante assez bien. Et ne danse pas trop mal non plus, des chorégraphies guerrières vigesciennes.
Niveau vestimentaire, en-dehors de Vigescie, Kuruk s'adapte. Il n'est pas coquet et préfère l'utile au beau. Il ne prend pas un grand soin de son apparence, il sait déjà que beaucoup le considèrent comme monstrueux alors pourquoi essayer ? En Vigescie, il ne porte pas de haut, mis à part ses lanières pour porter ses armes et une protection de cuir et acier partant du trapèze gauche jusqu'au poignet. Il préfère protéger cette partie sur laquelle il sera moins vigilant. Cette protection lui permet de parer un coup et de réduire les dégâts. Le reste est nu lors des chaleurs, la pudeur n'est pas la même sur ce continent chaud. Sinon, il se contente d'armures semi-légères. Il sait néanmoins faire un effort et porter des tenues d'apparat selon la volonté d'Asifa. Il privilégiera des tenues n'entravant pas ses mouvements, typiques vigesciennes et ne supporte pas les couvre-chefs ou capuches.
S'il n'a pas l'air très coquet, il cache un péché mignon : il aime le maquillage et les bijoux. Il arbore des peintures sur le corps et le visage pour souligner ses traits, sa force ou pour faire passer un message. Il possède une collection de bijoux et s'il en porte peu, il les choisit avec soin. Habituellement c'est une chevalière, une bague et un bracelet de bras. Il peut s'autoriser une ou deux boucles d'oreille selon les jours. Il aime la simplicité et cache cette coquetterie.
Description du caractère
Zéphyr est fier. Il a une haute estime des vigesciens et de lui-même et fait preuve d'intransigeance, même avec les siens. Il a des opinions politiques radicales et les assume complètement. Pourtant cette haute estime n'est pas de l'arrogance… il se donne un idéal qu'il veut atteindre et il considère mériter le respect des autres. Il ne supporte ni l'humiliation ni le mépris et n'hésitera pas à répondre à toute offense. Pour autant, il ne sous-estime pas les compétences des autres, plutôt leur moralité, leurs valeurs. Convaincu de ce qu'il fait, fervent croyant de la pensée zarathiste, il est raciste et généralise des comportements aux nuwas et silkiens. Il est intimement convaincu de l'éducation misérable à son opinion des autres nations. Homme de parole, Kuruk n'est pas du genre à rompre une promesse, une signature ou une tâche qu'il était en train de faire. Rancunier, il n'oublie pas non plus ses vengeances. Ses objectifs politiques concernant sa nation dépassent de loin sa propre vie ou celle de ses proches en importance. Sa morale, son devoir sont placés au-dessus de tout.

Cette force de caractère amène autant de la rigidité que de la détermination. Zéphyr n'abandonne jamais un objectif. Il est patient mais il fait en sorte d'arriver à ses fins d'un moyen ou d'un autre. Il est très difficile pour lui de revoir son plan de bataille, de battre en retraite, d'abandonner ou de changer d'avis. De fait, Kuruk est sérieux. Il l'est parfois tellement qu'il en devient intimidant. Il y croit tellement fort, il est tellement concentré sur ses buts et ses idées qu'il perd de sa légèreté et de sa chaleur, de manière souvent inconsciente. Il a beaucoup de mal à lâcher la pression et n'en voit pas toujours l'utilité. C'est pour cela qu'il aime méditer. Car sous cette apparente détermination, Kuruk s'empêche en fait de douter et de trop penser. Il fait le choix de suivre une pensée et de ne pas se perdre en réflexions sans fin, douter est pour lui un obstacle à l'action. Il est habituel de le voir regarder le lointain comme s'il voyait plus loin, avec un air en colère. Car Kuruk peut être sujet à des coups de colère qui le rendent aveugle et sourd à tout ce qui est autour de lui et qu'il pourrait regretter. Sous ces coups de colère, il est capable de grandes bassesses et la violence est une limite qu'il franchit aisément. Même en dehors de ces colères, Kuruk peut être qualifié d'être violent par qui ne vient pas d'un clan basé sur la survie. Kuruk n'est pas bagarreur mais il n'a aucune culpabilité à tuer. La mort n'est pas un sujet tabou et grave pour lui. Bien qu'il évite de tuer gratuitement ou avec cruauté, bien qu'il ne tue pas avec plaisir, il n'a jamais hésité à planter sa lame dans le cou d'un autre être lorsqu'il l'a estimé nécessaire. Y compris des enfants, des personnes âgées, ou des parents (il considère intrinsèquement tout le monde comme égal et devant assumer les conséquences de leurs choix, parfois jusqu'à la mort). Il n'est donc ni bienveillant et n'éprouve pas de grande pitié, ou de grande culpabilité. Paradoxalement, il montre un certain respect en donnant la mort, s'excusant comme un chasseur après avoir achevé sa proie.

Zéphyr n'est pas qu'une mine morose. Il est en fait, un passionné. Et si ses expériences lui ont appris à se modérer, se concentrer sur un objectif, il cache un véritable cœur d'artiste. Ou en tout cas de grand amoureux de l'art. Il aime discuter, il est curieux et il est attentif. Il se sent régulièrement ébloui par la beauté des paysages, mais aussi celle de la musique. Il apprécie chanter, danser ou même faire des percussions. Cette sensibilité, il la garde pour ses moments de relâchement, souvent accompagné de ses proches. Il est très friand des traditions vigesciennes. C'est sans doute cette passion qui le rend un peu plus charmant. S'il n'est pas un dragueur excessif, il peut se prêter au jeu de la séduction avec plaisir. Il est romantique et respectueux, à l'écoute de ses partenaires. Elles ne sont pas nombreuses et il les trouve d'autant plus précieuses. Elles sont des moments qu'il chérit sincèrement. Contrairement aux silkiens ou aux nuwas, il considère égaux les femmes et les hommes. Et parfois même les enfants et les personnes âgées (ce qui peut être autant une chance que le contraire). Kuruk peut aussi faire preuve d'un étonnant sens de l'humour, jamais en force mais sur certaines répliques bien placées que ses compagnons ne comprennent pas toujours. Il a un certain faible pour les monstruosités et ceux qui se font moquer, il a toujours ce besoin de les défendre.

Zéphyr est droit dans ses bottes, il est intelligent mais manque parfois de discernement sur les mensonges des autres. Il ne sait lui même pas mentir. Il ne sous-estime pas ses adversaires au combat mais très certainement au jeu de la manipulation. Il ne saisit pas toujours tous les sous-entendus et les niveaux de lecture en jeu.
C'est un être calme en règle générale, mais il suit les siens lors de beuveries, souvent le plus raisonnable de la bande. Des compagnons loyaux l'accompagnent souvent, dans ses déplacements, ils sont au nombre de deux. Ce sont des membres zarathistes et des membres de son nouveau clan. Il n'aime pas montrer de peur ou de lâcheté et ne pourrait accepter de se soumettre ou une quelconque humiliation, d'abord parce qu'on compte sur lui pour démontrer force et suivre ses convictions, mais aussi parce que cela serait en sa défaveur sur son positionnement politique. Il n'en éprouve pas moins de la peur parfois, et ses nuits ne sont pas toujours sereines au vu de certains souvenirs.
Histoire du personnage
Tayira posa son pinceau. C'était là que la fresque s'arrêtait. Abruptement. Son cœur se serra. Elle pensa qu'elle était trop sensible pour cette mission. Raconter la vie de la Vigescie… ça la dépassait. Le fardeau était lourd. Pourtant un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle recula et s'assit.
Tayira vigescienne, faisait partie de l’ordre des archivistes. Elle avait pour mission de dessiner, sur les ruines de son Ordre, dans le désert, la vie de ceux qu’elle rencontrait. Cette mission était lourde de sens. De plus, elle racontait sa première histoire. Elle s’était alors mise dans un coin des ruines, pour plus de tranquillité. Elle venait enfin de finir, cette histoire la marquerait à jamais, c’était sa première. Bien sûr, elle voyait quelques imperfections, notamment un biais qu’elle se promis de minimiser pour les prochaines histoires. Cependant, elle en restait assez fière. C’était arrivé presque par hasard, lors d’une soirée dans une taverne, elle avait rencontré la voix fière, grave, chaude et posée d’un vigescien fascinant autant que repoussant. Kuruk, Kuruk Zéphyr.
Assise dans la pénombre, sous les étoiles, les cheveux emmêlés par la transpiration, elle contempla son œuvre, se replongeant dans les souvenirs.
La première image de la fresque est celle d'une femme au ventre arrondi, bravant les éléments du désert, appuyée sur son épée marchant envers et contre tout. Une femme au regard dur, musclée, grande et forte, une vigescienne du Nord. Tayira l’avait rencontré pour pouvoir raconter cette histoire dans son intégralité. Sur l’esquisse, Nour est encore une jeune femme brillante. Elle a de l’esprit, vive, forte, chasseuse hors pair, fille du chef d’un des plus grands clans de Vigescie. Le clan Sarkha, dans le nord venteux, le chef Nassim, intransigeant, aimé, respecté, estimé.
Nour, rebelle, éprise de liberté fait le pas de côté, celui qu’elle n’aurait pas dû faire, et son père la chasse, malgré son statut. Nassim ne l’a même pas regardé quand il lui a demandé de partir. Il doit faire respecter l’ordre qu’il impose. Leurs cœurs se brisent mais on ne pleure pas dans le clan Sarkha. Alors, lentement, enceinte, animée d’une volonté folle, Nour s’en va avec épée en guise de bâton de marche. Elle paraît plus vieille, le sable la brûle et la fouette. Elle s'en va à l'Est, loin des hommes, loin des siens. Elle s'en va trouver un refuge, trouver du répit, elle s'en va où finit la terre. Cet enfant au creux d'elle, elle ne veut pas qu'il vive dans les tourmentes humaines, elle ne veut pas qu'il sache, elle ne veut pas qu'il souffre, elle veut le cacher, le protéger, elle veut qu'il grandisse entouré d'amour, de bienveillance, du soleil du désert. Elle s'arrêtera à la brume s'il le faut. Heureusement l'enfant choisit d'arriver dans ce clan qui l'accueille. Le clan Erg.
Arrivait ainsi la deuxième image, accompagnée dans les souvenirs de Tayira par la voix douce mais ferme de Kuruk. "J'ai grandi dans une nature dangereuse et immense sous l'ardent soleil de l'Est. Ma mère était une chasseuse redoutable…"
Il avait grandi comme la plupart des vigesciens, dans un clan fait de guerriers respectés, d’un soigneur, d’une menace permanente de l’invasion de chancreux. Une grande famille qui se réunissait le soir pour se retrouver et chanter, danser dans une nature hostile. L’image représentait l’épreuve que Kuruk devait passer comme tous les vigesciens. Le fameux rite de passage. Cette épreuve l’avait terrifié, terrassé. Mais s’il avait peur, il avait aussi un orgueil aussi grand que celui de sa mère. Il était curieux, de tout. Cela lui avait porté préjudice… A force de suivre les chasseurs dans le désert, ses yeux avaient commencé à brûler.

Les yeux de Kuruk revinrent à Tayira. Ses yeux si particuliers. Ils devaient avoir été d'un bleu comme le ciel, mais aujourd'hui son œil gauche était nuageux, et son droit commençait à l'être également. Son sourire s'évanouit. Elle avait pitié de cet enfant qui s’abîmait la vue sans même le savoir. Ces souvenirs, ce bonheur, étaient aussi la cause de souffrance. Tayira, elle, aimait ses yeux fragiles. Elle aimait voir des nuages dans un ciel trop bleu, elle aimait qu'il n'en parle à personne, mais qu'à elle il l'avait fait. Il s'en était fait une raison. Il avait fait le deuil de journées sous le soleil, de ne plus regarder le ciel. Et il les avait encore ses yeux, il s'en satisfaisait. Pourtant, une pointe de mélancolie le tenait toujours quand il pensait à ses journées, au soleil. Il aurait aimé se tenir droit face au soleil de nouveau.

Mais à cette époque, au début de la fresque, Kuruk n'en savait rien. C'était un pré-adolescent perdu, qui ne savait quelle était sa voie. Hésitant entre son amour pour son clan et son ambition d'aller voir plus loin. Oscillant sans cesse entre l'envie de vivre une vie simple de chasseur moyen et sans histoire à ses mouvements de passion, la musique, le désert qui le transportait, les rêves que des membres du clan lui avaient implanté dans le crâne. Voyager plus loin. Rencontrer les autres.

Le regard de Tayira se posta sur une autre image et ses sourcils se froncèrent. Le souvenir était marquant, effrayant et triste. Les contours du chancreux semblaient prêts à bondir hors du mur, ses dents vous déchiqueter.
Des silkiens étaient arrivés au clan, pour marchander. Ils avaient été accueillis comme des rois, avaient raconté leurs histoires, écouté celles des vigesciens. Des liens s’étaient créés. Kuruk avaient eu les yeux grands ouverts. Mais lors d’une expédition, un chancreux était apparu, proche du camp. Les silkiens, pourtant armés, avaient fui, laissant seuls un chasseur, un autre enfant et Kuruk. Kuruk et l’enfant avaient survécu par miracle, l’un avec les jambes paralysées, et Kuruk avec des vilaines cicatrices, dont une qui le dévisageait. Elle ne serait qu’une parmi d’autres. Tayira se souvenait encore de ce visage si particulier, qui faisait parler et déclenchait des chuchotements autour de lui.
Ce sont les guerriers du Zarath qui les ont sauvé, intervenant au dernier moment. Ces grands guerriers chasseurs forts, un grand Z peint en bleu sur leur torse. Si les silkiens et leurs mécanismes avaient ouvert grands les yeux de Kuruk, c’est la prestance et la puissance qui se dégagent des zarathistes qui le marquent à jamais. Kuruk s’est rendu compte de sa vulnérabilité, de la lâcheté des étrangers, des conséquences de trop faire confiance. Il a vu aussi les regards méfiants, méprisants que les vigesciens posent sur les zarathistes, ses sauveurs. La cheffe de clan a même refusé de les avoir à sa table, disant qu’ils n’amenaient que de la violence. Kuruk sent cette injustice au plus profond de son cœur. Mais son admiration naît ce jour.
Tayira n’avait aucun avis, sur aucun parti, aucune politique. Aussi elle se garda bien d’émettre un jugement. Elle dessinait juste. Et elle avait dessiné Kuruk, partant de son clan, allant soigner ses yeux qui commençaient à devenir douloureux, à Armasdem, la capitale. C’était un vigescien fort, plein de promesse, ambitieux mais c’était aussi un vigescien du bord du monde, entrant dans la capitale. C'était pour cela que l'image le montrait seul au milieu de la ville. Il avait expérimenté ce que c'était de grandir et en ville en plus de ça, lui venu du grand Est. Ce qui changeait dans son environnement n'était après tout qu'un reflet de ce qui changeait en lui. Ce que les guerriers zarathistes avaient planté en lui. C'était pour cela aussi qu'elle l'avait peint avec cette graine dans le cœur, le poing serré, le regard curieux.
La scène suivante, c'était celle de sa rencontre avec Asifa. Tayira ne put retenir un rire étouffé en y repensant. Kuruk au grand ego, Kuruk l'adolescent rebelle qui croyait avoir tout vu, rencontrant quelqu'un à qui il n'arrivait rien à répondre, il avait l'expression de celui qui se retrouvait le cul par terre. Elle avait dessiné Asifa peut-être plus belle qu'elle ne l'était. Tayira aurait aimé raconter l'histoire de cette femme mais ce n'était pas encore de son niveau. Elle restait fascinée par elle, autant qu'elle la jalousait et qu'elle en avait peur. Le pouvoir qu'elle avait sur Kuruk était grand et Tayira se méfiait d’une femme au pouvoir politique aussi grand et aux ambitions aussi sinueuses.

La voix grave du conteur chantait encore aux oreilles de Tayira, mélodieuse. Il en avait fait des sacrées découvertes à Armasdem en y restant. Il avait appris l'histoire de son peuple, comme un archiviste avant l'heure… mais pour lui, contrairement aux archivistes, impossible de rester neutre et secret. Et impossible de vivre en ascète. Tayira l'enviait pour cette liberté. Découvrir son désir des femmes et … les premiers rejets sans aucun doute. Kuruk était fort, musclé, et … laid, voire plus que laid. Il avait un physique dérangeant. Il devait dégager une énergie intimidante avec son air fermé et sérieux. Mais il pouvait être charmant quand il s'en donnait la peine, et passionné, et inspirant, et ses mots touchaient le cœur. Tayira s'égarait encore… Elle se força à revenir sur sa fresque. Le rapprochement avec les zarathistes, elle l'avait représenté par un entraînement avec les autres guerriers auxquels il rêvait de ressembler. Mais il n’était pas encore assez convaincu, assez fort, assez dévoué au Zarath. Il faisait encore primer ses intérêts particuliers. Alors Asifa l’avait envoyé à Naporia. L'archiviste se souvenait qu'il avait dit qu'il y était allé de son plein gré, mais elle savait aussi qu'il y avait été fortement encouragé, les zarathistes jouant sur son besoin de voyager et de découvrir le monde pour l'emmener, sans aucune préparation face à ce choc culturel. Il n'avait que les discours haineux et une éducation naïve. Il était tenaillé… et si quand il racontait son épopée jusqu'à Naporia, il était assez drôle, Tayira savait que le choc avait été rude. Tellement rude que la graine avait grandi. La route était représentée par une halte dans les bois où il bouillonnait de colère, où les silkiens le fuyaient pour sa monstruosité.


"La route a été longue, éreintante. Loin de la chaleur de mon pays, je devais porter de la fourrure que je trouvais désagréable. Il pleuvait, c'était désagréable. L'air était humide, j'avais l'impression qu'on ne respirait pas bien. Et, je devais admettre que tout le clan Erg se trompait. Tout ce qu'on m'avait appris. Je traversais de magnifiques paysages. A peine plus dangereux que la banlieue d'Armasdem. Ça c'était donc vrai. Mais ces pourceaux à la peau pâle et rose. Qui ne supportaient pas la chaleur, le froid, qui étaient fragiles comme des enfants… ces gens que j'essayais de rencontrer… ils fuyaient littéralement. J'étais plus grand qu'eux, plus fort qu'eux, plus gris… les adultes baissaient le regard, gênés, les enfants partaient en courant et certains pleuraient. Des commerçants refusaient de me vendre leur marchandise. C'était donc cela la peur des vigesciens. L'humiliation était comme une blessure qui ne se refermait pas. On me voyait comme un monstre, on chuchotait chancreux quand je passais, on pensait que je ne parlais pas la langue. J'avais été si naïf. Le choc passé, je me révoltais. Je ne laissais plus rien passer. Ils me comparaient à une créature chancreuse mais n'avait aucune idée de ce qu'elles étaient vraiment. Je rêvais parfois de lâcher nos chancreux sur ce continent. Et soudainement je n'avais plus peur des chancreux, je n'en cauchemardais plus. Ils étaient moins des monstres que ceux à l'allure angélique que je voyais.

Naporia était l'apogée de ce cauchemar. Si l'air avait été désagréable avant… il était irrespirable dans la ville. J'ai vu les vigesciens traités comme des esclaves. Eux, qui brillant dans le soleil du désert combattaient les chancreux, eux dont le corps était fort, qui résistaient au chancre, eux qui avaient vaincu Armasdem, qui avaient survécu à la destruction de leur nation… vivaient et mourraient à genoux dans des atmosphères irrespirables à la solde de nuwas et de silkiens. Rien que d'en parler, je frissonne encore. Naporia était un tombeau."


Tayira sourit en se souvenant de la veillée de cette histoire, les enfants avaient bu les paroles sur Naporia, s'étaient révoltés. Elle-même n'avait pas eu envie d'y mettre les pieds alors que la ville regorgeait sans doute de beautés. Le conteur pouvait être convaincant avec les bonnes descriptions. Kuruk avait d'ailleurs parlé du labyrinthe de Cremona, le ghetto des vigesciens avec une touche d'émotion. Il y avait rencontré Orokh, un vigescien qu'il appréciait bien qu'ils étaient à l'opposé. Cet Orokh aux intentions secrètes, tellement secrètes que même Kuruk ne savait rien de ce qu'il faisait vraiment, qui avait survécu et fait survivre les siens dans Naporia… était plus qu'un nettoyeur d'ordures.


L’image qui suivait dans la fresque, c’était le premier amour de Kuruk, une chanteuse de taverne vigescienne. Lui, qui avait cette appétence pour le chant, l’art. Lui qui était monstrueux, adorait le beau. Et il ne le voyait que dans les vigesciens, leur culture, leur musique. Cette femme était caractérielle, forte, fière, inaccessible. Il en était tombé à genoux. Elle le rendait meilleur, plus doux, moins cruel, moins guerrier, plus artiste, plus ouvert, plus sage. Tayira laissa ses doigts frôler les voilures de cette jeune femme étincelante au milieu d’une communauté vigescienne mise à genoux dans des ghettos à Naporia. Kuruk était déchiré dans cette ville. Si Armasdem avait été un choc de rythme, il y avait trouvé sa place. Naporia ne pardonnait pas aux Vigesciens, elle ne pardonnait pas aux êtres fiers, droits. Il fallait être retors, souple, connaître le jeu politique pour s’en sortir. Kuruk était trop jeune, insolent et rebelle. La vie des vigesciens à Naporia l’horrifiait, il ne décolérait que lorsqu’il était entouré des siens et de la vigescienne. Il se sentait impuissant à sortir les siens de ce piège étranger qu’était la cité. Il se contentait de suivre les émissaires du Zarath qui aidaient les vigesciens sur place, recrutaient, formaient et négociaient avec des étrangers. Il fallait bien en passer par là disait-il. Il en avait tiré de nombreux enseignements dont la capacité à lire, écrire, parler plusieurs langues.
Kuruk passa 5 ans de sa vie à Naporia, il y apprit beaucoup. Impossible pour lui de se fondre dans la masse mais au moins, il connaissait les codes. Il y devint plus vieux, plus sage, plus responsable, plus investi d’une mission. Il voulait changer les choses. Il resta 3 ans avec la vigescienne. Pourtant, elle fut la victime d’un viol par un seigneur tombé sous son charme. Alors, brisée mais pleine de haine, elle avait envoyé Kuruk qui n’attendait que ça pour la venger. Toute la frustration de ces années, de devoir baisser l’échine, négocier, de ne pas brûler Naporia entière, toute la frustration de Kuruk était ressortie. Cette nuit-là, il était devenu assassin sanguinaire, il avait tué enfant, domestique, pour trouver le coupable. Il n’avait plus à se retenir, il pouvait être ce vigescien monstrueux que tous les naporiens pensaient qu’il était. Cela lui avait fait un bien fou, il n’avait jamais rien regretté. C’est ce qui faisait encore frissonner Tayira devant la fresque. C’était la part la plus sombre, la plus froide, la plus violente de cet homme. Sans regret, sans question, sans cruauté, un pur esprit guerrier. Il se considérait comme en guerre, rendant la pareille à son ennemi. Orokh avait bien tenté de l’arrêter… C’est comme cela qu’était représenté Kuruk, avec deux sabres dans le dos, habillé à la vigescienne sur des cadavres, le regard au loin, Orokh tentant de l’arrêter. Tayira n’avait pas su ce qu’il s’était passé avec le coupable. Kuruk avait juste dit, laconiquement, plantant son regard dans le sien, comme par défi « J’ai rappelé la fierté, les traditions vigesciennes à ceux hors de nos frontières, elle a décidé de son sort. »
Il avait donc fui de Naporia, on chuchotait là-bas qu’il avait enlevé le cristal d’un nuwa en dehors de la ville, que ce nuwa s'était transformé en chancreux. Ce n’était que des rumeurs. Fuir la ville avait été une libération pour Kuruk, et une séparation douloureuse. Il ne pourrait jamais revenir et sa vie à elle était là-bas. Il avait du se résigner à la laisser. La marche vers la Vigescie était lourde de souvenirs. Maisen retrouvant le sable et la chaleur, il avait retrouvé son âme.
La scène suivante représentait Kuruk, revenu au clan Erg. Il était à l’ombre d’une tente, regardant les enfants du clan, un ami d’enfance sur un na’aji endormi, une fine brise qui soulevait le pan de la tente. Dans l’image, on entendait presque les jabals renifler, les na’ajis ronfler, on sentait la brise chaude et les cris des enfants au loin. Kuruk paraissait apaisé, son bandeau sur les yeux pour se protéger. La discussion semblait calme. Mais Kuruk avait trop changé, plus rien ne l’attendait au clan Erg, et il se sentait prêt à se donner en entier au Zarath, il voulait faire changer les choses.
Tayira l’avait donc rencontré, quelques temps après, à Armasdem. Il y continuait son entraînement de guerrier du Zarath. Comme ses compagnons, il passait beaucoup de temps en nomade pour aller aider et convaincre parfois les clans les plus éloignés, redécouvrir le territoire. Il rêvait d’une vigescie unie autour de ses rites et traditions, unie et plus forte. Tayira et son maître de l’époque avaient décidé d’interroger un membre du Zarath. Très respectueux de l’Ordre des archivistes, Kuruk s’était plié volontiers à l’exercice.

Asifa l’avait ensuite envoyé au clan Sarkha pour y faire ses preuves. Il était après tout, le petit fils vigoureux du chef légendaire. Peut-être pourrait-il rallier l’un des plus grands représentants claniques. Tayira avait donc dessiné les derniers dessins de ce qu’on lui en avait raconté. Kuruk s’était montré à la hauteur des exigences du clan. Son sang lui donnait le droit d’y vivre, sa valeur faisait de lui un guerrier respecté. Nassim, toujours chef de clan, avait fini par se rapprocher d’Asifa, convaincu par les idées du Zarath. C’était un vigescien intelligent, il devait bien avoir une idée derrière la tête pour Kuruk car il n’était pas connu pour être affectueux et bienveillant, même envers sa famille. Pour Kuruk, le clan Sarkha, le clan du désert et des vents, ce clan qui vivait dans l’environnement le plus hostile avec les plus grands guerriers, c’était la vie idéale. En plus de cela, il jonglait avec la vie à Armasdem lors des marchandages, lorsqu’Asifa avait besoin de lui, lorsque ses compagnons d’armes lui manquaient, ou lorsqu’il participait aux Jeux.

Cependant, Tayira connaissait Kuruk, elle savait que quelque chose se tramait. Cela faisait presque 5 ans depuis la dernière fois qu’elle l’avait vu. Il n’avait pu rester 5 ans à se contenter de s’occuper des orphelins recueillis par le Zarath, participer à des Jeux ou intégrer un clan. Toutes ces choses étaient insignifiantes à côté de son ambition pour le monde. Malgré tout, il était désormais assez sage pour écouter Asifa. Il devait attendre quelque chose, se préparer. Ce n’était qu’une question de temps avant que la Vigescie entière ne connaisse son nom. Tayira frissonna, Kuruk voulait la guerre, la suprématie des vigesciens. Il n’était devenu que plus radical, passant de la conservation des traditions vigesciennes, de l’amour des siens, de sa fierté à une pulsion dominatrice, de conquête. Pourtant, lorsqu’on l’entendait parler, tout paraissait si simple, si évident. Il était un orateur convaincant, restaurer l’honneur perdu, rendre la grandeur, qu’il était facile de le suivre… même s’il pouvait mener à la guerre. Il n’avait que 29 ans et tellement de choses à vivre encore. Elle espérait qu’il ouvre les yeux sur le monde, pour mettre sa passion au service d’autres causes. Mais Asifa et le Zarath le tenaient complètement sous emprise.

Se mordant les lèvres, l’archiviste ferma les yeux avec vigueur. Elle gardait espoir mais elle ne pouvait s’empêcher d’éprouver une fascination pour le Vigescien, presque de l’amour… interdit par son propre devoir. Elle savait que les premières histoires qu'un archiviste racontait ...pouvaient le rendre confus sur ses propres sentiments. En se rapprochant de quelqu'un on était fasciné, charmé. Elle savait que c'était sans doute ça. Gord'req lui avait bien dit, qu'il était plus sombre qu'elle ne le pensait, qu'il avait fait des choses terribles, il lui avait dit qu'il était laid. Mais Tayira se fichait bien de la beauté d'un homme. Elle aimait le cœur que Kuruk mettait dans ses actions et ses doutes, elle aimait le devoir qui le remplissait.

Tayira tenait ce vieux bout de papier fatigué qu'elle avait reçu il y a quelques jours. Rempli d''une écriture aérienne et délicate, qui l'avait surprise. Tout comme cette lettre aussi triste que belle, qu'elle n'attendait pas. Il n'avait pas changé, toujours aussi concentré, déterminé dans ses opinions, presque sans faire attention au reste. Ils se reverraient, elle en était sûre, se dit-elle en rabattant sa capuche et en rejoignant les quartiers de l'Ordre.


« ….J'aspire toujours à une vie paisible dans mon désert. C'est pour cette vie que je veux offrir au mien que j'ai continué à faire ce que je fais. C'est pour préserver mon peuple que je le prépare à se défendre, car il est aussi beau qu'il est fragile, car il n'a aucune idée du pouvoir qu'il détient et de ce que pensent ses voisins. Je refuse d'être naïf. La fin justifie les moyens, et j'utiliserais les mêmes moyens que mes adversaires s'il le faut.
Même si parfois, j'aimerais me tenir loin. Loin des violences, loin des combats, loin de cette culpabilité qui serait écrasante si je ne gardais pas la vision à long-terme que je me force à avoir. Je ne suis ni un héros ni un monstre. Je laisse aux autres le soin de me juger comme ils l'entendent. Je fais ce qui doit être fait, et je préfère encore qu'on me craigne plutôt qu'on me méprise.
Demain, je pars, je quitte la Vigescie. Dans l’espoir, toujours, d’y revenir.
Mon histoire n'est pas la mienne mais celle de tous les vigesciens qui vivent, ont vécu et vivront après moi. Mon histoire est une fresque à peine commencée. Je suis Kuruk Zéphyr, et j'ai décidé d’écrire ma propre destinée. Et de te confier le soin de la peindre pour moi Tayira…
Dans une autre vie, sans ces devoirs qui nous tiennent… j'aurais aimé prendre soin de toi. Créer mon clan avec toi. Mais je ne te mérite pas, pas encore. Tu as une mission à accomplir.
Ta place est dans mon cœur et je ne t'oublie pas. J'espère que tu me pardonnes, ou au moins que tu me comprends. »


Chronologie
  • 1992-06-06

    Naissance

    Fuite de Nour du clan Sarkha au clan Erg
  • 2007-11-11

    Départ à Armasdem

    Mort de son mentor au clan Erg
  • 2010-07-02

    Départ à Naporia

    En tant qu'envoyé du Zarath
  • 2015-02-26

    Retour en Vigescie

  • 2016-01-04

    Rencontre avec Tayira

  • 2016-03-15

    Incorporation dans le clan Sarkha

  • 2017-06-02

    Participation aux Jeux

    Participation à tous les Jeux jusqu'en 2020
Traits
Energique
Intimidant
Compagnons


Monstrueux
Handicap léger
Raciste
Honorable
Domaines
Adaptabilité3Intelligence2Perception2
CompTotalCompTotalCompTotal
Acrobaties03Médecine et soins02Vigilance13
Survie14Savoir et culture24Empathie24
Arts et artisanat14Comédie02Combat à distance13
Sang-Froid4Présence3Carrure4
CompTotalCompTotalCompTotal
Détermination26Négociation03Manoeuvre26
Corps à corps26Charisme25Résistance15
Intimidation15Séduction14Nature et dressage04


Joueur
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Âge : 25
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Avez-vous des doubles comptes : Nope
Comment avez-vous connu le forum : Le très cher, notre créateur, j'ai nommé Varkhinounet
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Dernière édition par Kuruk Zéphyr le Lun 20 Sep 2021 - 21:54, édité 4 fois


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En cours de reconstruction de l'histoire. Je vous tiens au courant des changements

Pour l'instant : le physique n'a pas été changé (si ce n'est un mot "laid" en "monstrueux").
Le mental a été changé sur quelques phrases, l'idée générale reste la même.
Les qualités et défauts ainsi que les compétences ont été remaniées.

+ Je vous rassure, l'histoire va être raccourcie !


Mei Lin
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Salut Kuruk,

Tout d'abord, sache que je suis ravi de te voir de retour !
Fais-nous signe quand tu as terminé ta fiche. Sourire Comme discuté, puisqu'il s'agit d'un reboot du personnage je garde ta fiche précédente dans les archives.

Mei Lin


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Terminé pour moi !


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Salut Kuruk !

Tout d'abord, quelle histoire ... J'ai été scotché du début à la fin, et j'ai tout lu d'une traite.
Et très étonnement, je n'ai pas non plus beaucoup de corrections à te demander, ce qui n'est pas une mauvaise chose ! Sourire

Point sur l'histoire :
  • Tu cites "on chuchotait là-bas qu’il avait enlevé le cristal d’un nuwa", or pour rappel les Vigesciens ne sont pas affectés par le Chancre. Il n'a donc pas besoin de cristal pour voyager.
  • Point important concernant la lettre que Tayira reçoit, les vigesciens sachant lire et écrire sont rares (mais Zéphyr ayant vécu à Naporia, c'est tout à fait possible). Pourrais-tu y faire référence dans son récit, juste en ajoutant quelque part quand il a appris à lire et écrire ? A noter que les archivistes, eux, sont formés à la lecture et à l'écriture, donc pas besoin de le justifier pour Tayira.

Point d'attention mais pas bloquants :
  • Juste un warning, on n'a pour l'instant pas beaucoup de vigesciens, il faudra donc que tu te trouves des axes d'ouverture (sur le plan politique ou autre par exemple) pour t'offrir des opportunités de RP. Cela dit, te connaissant, j'ai assez peu d'inquiétudes.
  • La chronologie s'arrête en 2015, normal ou c'est un oubli ?
  • Il te reste 6 points de qualités à dépenser. Je sais que tu en conserves quelques uns pour des évolutions potentielles futures, mais je souhaitais quand même qu'on le note pour ne pas l'oublier !


A très bientôt,
Mei Lin


Kuruk Zéphyr
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Hello !

Je m'y suis attelée comme promis !

Pour l'histoire, j'ai rajouté une phrase pour expliquer qu'il a appris à lire et écrire. "Il en avait tiré de nombreux enseignements dont la capacité à lire, écrire, parler plusieurs langues."
J'ai aussi expliqué plus en détail cette histoire de cristal nuwa (que j'ai récupéré de l'ancienne histoire) "Il avait donc fui de Naporia, on chuchotait là-bas qu’il avait enlevé le cristal d’un nuwa en dehors de la ville, que ce nuwa s'était transformé en chancreux. Ce n’était que des rumeurs."

Pour le reste, je sais qu'il y a peu de vigescien et donc je vais travailler à ce qu'il puisse rencontrer d'autres personnages (mais j'ai quelques plot twists en tête). J'ai rajouté quelques trucs dans la chronologie, mais il ne se passe rien de fou depuis 2015 aha, ou du moins je ne l'ai pas vraiment développé c'est pour ça que je n'avais rien mis.
Concernant les points de qualité, en effet je me les réserve. Eventuellement je pensais peut-être lui donner un animal ou passer de Compagnons à Equipe. Ou peut-être un jour de m'en servir pour racheter le handicap/passer de monstrueux à Laid. Bref j'avoue que j'attends de voir où l'histoire m'emmène pour les utiliser ! Si ça te va bien sûr !

Mis à part cette dernière chose, je crois n'avoir rien oublié !


Mei Lin
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Salut Kuruk, merci pour toutes ces corrections et ajout. Tout est parfait pour moi. Sourire2

Et c'est un plaisir de te valider ta fiche de personnage à nouveau !

On te donne les clés, tu peux aller t'amuser sur Ex-Anima ! Première étape : nous donner tes préférences en matière d'intervention MJ dans tes RPs !

Si tu cherches des partenaires de RP direction le Club des voyageurs. Tu peux aussi commencer par créer ton journal ou faire un tour du côté flood (hors roleplay). Si tu as utilisé des plantes, des animaux ou des personnages que tu aimerais intégrer à l'univers, tu peux remplir des formulaires pour proposer des ajouts au bestiaire ou un prédéfini. N'hésite pas à nous demander quoi que ce soit au bureau des suggestions.

Et si tu as le temps, un petit vote pour nous ferait toujours plaisir (les boutons 1, 2, 3 et 4 sur la page d'accueil) !

N'hésite pas non plus à user et abuser de notre Discord, très actif et qui te permettra de retrouver des liens et RP très rapidements.

Enfin, n'oublie pas qu'il est idéal que tes RP aient une date définie dans le premier post afin qu'il soit recensé dans le calendrier. Tu verras, c'est tout simple !

A bientôt sur les terres d'Anima !


ADA
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