Stefan ne se distingue pas particulièrement par certains traits. Effectivement, les traits principaux les plus visibles sont tout à fait ordinaires. Il possède des cheveux brun foncés, et une barde de la même couleur. Il les garde longs mais généralement attachés en chignons derrière la tête pour ne pas les avoir dans les yeux. Il porte la moustache, qui rejoint sa barbe. Sa barde continue sur sa mâchoire et au niveau du menton, il la porte un peu plus longue au niveau du menton. Il la noue simplement. Surtout en ville ou avec des gens, il préfère se tenir. Se coiffer un peu, un peigne et ça parait bien. Puis, en gardant les cheveux longs, ça ne fait pas de mal.

En le regardant de matière générale, on s'arrête souvent sur ses yeux distinctifs. Ils sont bruns très foncés, voir noir. De plus, sans réellement être prononcé, on y retrouve le coin des yeux un peu étiré. Il a les yeux un peu bridés, en plus d'être noir. Il s'agit de l'aspect physique qui le relit à son côté Nuwa. Il a hérité du reste de partie Australe. C'est un avantage pour lui à présent, comme on ne le relit plus directement à ce mix. Lorsqu'il était jeune cependant, un visage bien plus fin, on le remarquait directement.

Stefan est une personne forte. Il a bougé toute sa vie, il s'est maintenu toute sa vie. Il s'entraine pour ne pas rien perdre. Perdre sa forme, c'est perdre son métier et son utilité. Son physique est le fruit d'une vie difficile, à faire de nombreux travaux et prendre à sa battre puis l'utiliser pour ce qui devait être fait. Il est grand, sans être considéré géant ; il mesure 1m84. Il est une personne maintenant assuré. Il a travaillé longtemps pour cela. Et ça se voit. On ne le voit pas hésitant et c'est ce que son allure générale semble montrer. Il est un homme qui a travaillé tout au long de sa vie. Se tenir en forme a toujours été nécessaire. Il est donc bien musclé, bien formé, en forme. Son regard reste doux et il a le sourire facile. On lui a souvent dit que lorsqu'il sourit. Sa confiance et son estime lui donnent un charme. Ainsi, il est un homme doux, bien que très masculin qui a entièrement confiance en lui. Cet attitude lui donne un charme, qui ne passe pas inaperçu. Ce beau mélange lui donne un charisme clair, le rendant ainsi séduisant.

Disons que Stefan, il sait parler. Il sait se faire écouter. Il trouve les bons mots pour se faire écouter et même qu'il lui dit parfois qu'il est facile de l'écouter. Il est quelque part, et on remarque sa présence. Lui, il ne le remarque pas réellement, il sait seulement qu'il est une personne sociable qui n'a jamais eu de mal à créé des liens avec les autres et à discuter. Il est social, il aime les gens. Le contact est bien facile avec lui. De plus, avec les liens formés, il ne les oubliera pas. Il bouge beaucoup et il est fort probable qu'il ne recroise jamais certaines personnes, mais il ne les oublie pas. S'ils lui ont apportés quelque chose, Stefan les gardera en tête pendant des années. Seulement, ça existe dans les deux sens. Il restera dévoué aux personnes l'ayant aidé, tout comme il montrera une rancune claire envers les personnes qui ont pu le décevoir, ou se jouer de lui.

Généralement, s'il le peut, il va essayer d'utiliser les mots. Malheureusement, ça ne marche pas toujours et la force devient nécessaire. Les personnes avec qui il a travaillé vont le décrire comme étant une personne délicate. Il n'aime pas blesser et il n'aime pas la violence gratuite. Seulement, il en a vu assez dans sa vie pour savoir que parfois, c'est bien l'unique chose qui permet de faire changer les choses et de régler des problèmes. Il évite quand il peut, mais il n'hésitera pas lorsque besoin est.

Malheureusement, Stefan aura du mal à voir le bon côté. Pendant longtemps, il a été dans une position où il ne pouvait pas faire grand chose. Qu'il était juste un pion de la vie. Il a vécu beaucoup de rejet et beaucoup de moment difficiles dans sa vie. Il est un peu pessimiste à présent, se disant que rien n'ira du bon côté. Qu'il y a probablement plus de chance que les situations tournent mal que bien. Seulement, même s'il ne croit pas que ça ira bien, il reste déterminé et souhaite continuer de pousser pour prouver que lui même peu continuer. Il est très rare qu'il hésite quand il y a quelque chose à faire. Il décide quelque chose et il le fera. Parfois, il regrette, mais vivre dans le regret ne l'aidera pas à continuer, donc il préfère simplement en pas regretter et accepter ce qu'il a fait. Se dire qu'il aurait du faire autre chose, ça arrive souvent, mais sur le coup, l'action posée est bien ce qui lui était venue en tête.

Avant d'aller sur l'histoire de Stefan, il est important t'en savoir sur la rencontre entre ses parents. Sa mère venait d'une famille de marchand. Ils vivaient de ce qu'ils étaient capables de vendre. Parfois, la vie était difficile... et parfois, ça allait bien. Tout dépendait de ce qu'ils étaient capables d'obtenir et de revendre, cela dépendait de l’année. Ce n’était malheureusement jamais sûr, un travail difficile et stressant. Cette année, c'était un moment difficile pour eux, intense, où ils hésitaient... et la jeune femme, seulement âgée de seize ans, décida de se rendre plus loin pour trouver un peu et être capable de passer au travers de la saison. Elle se devait d’aider sa famille ; après tout ce n’était pas qu’une envie mais une question de survie. Sortir de leur cercle, puis sortir de leur territoire puis finalement sortir des frontières. C'était une exploration pour cette jeune femme, un inconnu qu’elle n’avait jamais vu. Durant un an, elle y retournait plusieurs fois. Ce n'était pas facile, c'était un voyage... mais elle y retournait. Vendre était son prétexte, mais plus cela avançait et plus sa famille doutait.

Ils avaient raison de douter puisqu'il y avait un homme, qu'elle avait rencontré qui avait fait battre son coeur. Une relation sérieuse ? Pas du tout, juste une attirante mutuelle, une jeunesse pour tous les deux. Ce ne fut qu'après un moment qu'elle comprit qu'elle était tombée enceinte de cet homme. Comprenant ce qu'il se passait, et par peur, elle ne retourna jamais en terre de Nuwa. Elle devait vivre avec les conséquences de ces actes. Elle avait même quitté la vie de marchande pour s'installer en ville. Elle aurait pu abandonner son fils, mais elle en étant incapable. Ô, elle avait honte. Elle savait bien que sa situation n'avait rien d'idéal. Son fils vit le jour et elle le garda avec lui. Elle l'élevait du mieux possible. Son enfance fut certes difficile, sa mère jonglait entre subvenir aux besoins d'un bambin et les siens. Difficile, mais elle acceptait ses actes. Dès qu'il eut l'âge, il se mit au travail lui aussi. Un travail accessible aux enfants ; rien de bien difficile et cela consistait seulement à l'organisation. Franchement difficile, mais il fallait ce qu'il fallait. Elle avait fait de son mieux avec ce qu’elle avait.

Sans compter qu'en plus, ils avaient de la difficulté. Il était un enfant évidemment métis, dans une famille pauvre. La discrimination, c’était leur quotidien. La vie n'était pas facile. Autant il n'avait pas vécu son enfance car il devait forcer pour vivre... qu'il n'arrivait tout simplement pas à se créer des liens en se faisant naturellement mettre à l’écart. Personne qu'il ne connaissait souhaiter se lier à lui. Personne ne le détestait, mais personne ne voulait se rapprocher non plus. Et sa mère avait toujours des remarques, après tout, elle était celle qui était la cause de ce métissage.

Peut-être bien qu'une place plus ouverte, plus libre leur permettrait d'avoir une meilleure vie ? Plus calme ? Ils se déplacèrent à Naporia, la citée où toutes les nations pouvaient s’entendre. Et si bien cela était le cas en théorie, le fond l'était moins. C'était très inégal. Au niveau de ses origines, il y avait moins de problèmes... Ce n'était pas ce qu'ils pensaient… l’illusion et l’idée de la place idyllique tomba rapidement. Tous les deux devaient travailler. Il travaillait dans des champs ; du côté de Sheng Dao. Seulement, cette place lui apporta quelque chose ; des liens, des personnes avec qui échanger. Des soirées, du social… des échanges qu’il ne connaissait pas réellement. Il se laissa tenter par la vie qu'ils souhaitaient ; une vie qui n'était pas liée aux villes ou à rien. Ils commencèrent petit ; beaucoup de personne avaient besoin d'aide à Naporia. Ils aidaient les personnes dans le besoin, qui n’avait aucune protection. Défendre à un moment, de travaux manuels. Ils faisaient franchement de tout contre de l’argent. Un travail de mercenaire en devenir.

Le moment décisif de sa vie fut lorsqu'il vint en aide à une personne qui avait demandé de l’assistance. Cette pauvre dame venait de perdre une belle somme d'argent dans son commerce. En voulant s'impliquer et l'aider, Stefan se retrouva en mauvaise posture. Un homme avait assisté à la scène ; un mercenaire de Naporia, qui avait entendu parler de la situation et il avait décidé d'aider le jeune homme à s'en sortir. Il n’avait rien demandé en échange et il y avait seulement vu une opportunité d’aider une personne se trouvant dans la même situation que lui, lorsqu’il avait son âge.

C'était comme lui qu'il devait être. Quelqu'un qui n'avait pas peur, qui était capable d'obtenir ce qu'il voulait. Ferme et sérieux. Stefan le supplia presque de lui apprendre ce qu'il savait, de le prendre sous son aile en apprenti. Après plusieurs jours et preuves de sa réelle volonté, il accepta. Ainsi, Stefan quitta la ville et remercia sa mère pour ce qu'elle avait fait pour lui. Il suivit son mentor pendant plusieurs années. Il n'aurait pas pu apprendre plus qu'à ce moment. Il avait appris à se défendre, à parler, à charmer, à tuer. Tout ce dont un mercenaire avait besoin de savoir. Un mercenaire comme lui pouvait être engagé pour de nombreuses choses ; que ce soit une tâche de protection, d'aide, de règlements de compte, de défense pour un commerce. Bref, ils était versatiles et presque des hommes à tous faire. Il avait bien compris que c’était ce qu’il fallait; défendre ceux qui ne pouvaient pas le faire par eux-mêmes.

Son métier lui a permis d'en voir beaucoup, de voyager à travers le royaume Austral. De découvrir les libertés et difficultés des différentes places. Les années passaient et les expériences s'accumulaient. Au final, sa vie n'a jamais été stable. Le travail de mercenaire n'apporte pas un revenu fiable et constant. Seulement, c'était quelque chose qui lui donnait un but plus important que survivre. Il pouvait vivre ainsi. Après tout, vu ce qu’il avait connu, c’était ce dont il était capable de faire. Ses origines n'avaient pas la même importance dans ce domaine ; ses compétences et réussites étaient ce qui était important. Une vie dangereuse, certes, mais une vie tout de même.